La station spatiale Cumulus se situe entre le rocher d'Aden et la géante gazeuse de Magog dans le système de Byzantium Secundus. Possédée et entretenue par la Ligue Marchande, Cumulus est le seul centre de réparation de vaisseaux accessible aux civils (la station spatiale de la Flotte Impériale, la station Diadème, est réservée aux seuls bâtiments militaires). Les trois chantiers spatiaux terrestres basés sur Byzantium Secundus sont chacun capables d’effectuer toute sorte de réparations exceptée celles sur les vaisseaux stellaires de grande taille ne navigant que dans l’espace. Ceux-ci doivent être réparés dans l’espace ; les rayons tracteurs du Cumulus sont conçus pour agir sur de tels vaisseaux.
Cumulus est une ville spatiale datant de la Seconde République, conçue non seulement pour fournir des installations pour la réparation, mais aussi des provisions et du divertissement pour les voyageurs de l’espace. De confortables quartiers sont disponibles pour toutes les classes de spationautes, des pièces communes partagées aux spacieux et luxueux appartements avec leurs repas fraîchement cuits. Les artistes à plein temps fournissent toutes sortes de divertissement (à des prix variés).
Le moyeu central est en forme de toupie ; la portion supérieure accueille la ville principale, pendant que la portion inférieure contient la logistique.
De haut en bas :
￭ La ville stellaire. Le dôme atmosphérique n’est pas physique. C’est à dire qu’il est retenu artificiellement, de la même manière qu’un atmosphère entoure une planète. C’est pour cela que l’oxygène ne s’étend que sur trois niveau (soit environ 10 mètres), il est très difficile techniquement de retenir une telle quantité d’oxygène.
￭ Un niveau externe avec de multiples gratte-ciel qui atteignent l’espace. Un dôme atmosphérique recouvre trois niveaux, tandis que certains gratte-ciel dépassent celui-ci. Ici, on trouve des appartements, allant du haut de gamme aux prix plus moyens, ainsi que les districts du divertissement et les quartiers de l’équipage (gamme de prix hebdomadaire allant de 100 fénix pour un petit appartement à 300 fénix pour un domicile multi pièces). Les plus hautes flèches sont réservées aux riches résidents (ce qui inclus des riches négociants et des nobles). La ville spatiale est pourvue d’une cathédrale Orthodoxe et d’une petite chapelle dirigée par un moine Hésychast indépendant.
De grandes sections de la ville sont inoccupées. De riches nobles viennent acheter un immeuble et paient l’alimentation des systèmes vitaux à l’avance. Cela leur est fréquent de partir en oubliant d’informer l’équipage de leur absence. De tels appartements oubliés sont des foyers populaires pour les criminels ou les espions. Quelques bâtiments vacants abritent des squatters dissimulés et assez intelligents pour détourner l’alimentation des systèmes vitaux sous le nez des Ingénieurs, mais seuls quelques uns optent pour cette manière de vivre très risquée. Tous les bâtiments atmosphériques ont les systèmes vitaux opérationnels. Ils ne peuvent pas être coupés individuellement. De plus, il y a des parcs stériles partout sous le dôme et seuls ces blocs activement maintenus sont équipés pour la culture hydroponique nécessaire pour cultive des plantes.
Même avec des profits stellaires, la station manque en grande partie de personnel; il n’y a simplement pas assez de membres d’équipage pour maintenir les quartiers vides en état.
￭ On trouve également à ce niveau, trois serres hydroponiques. Ces trois sphères fournissent 55% de la production optimale et actuellement 85% de la production du Cumulus. Ces serres hémisphériques font environ 200 mètres de rayon. Il y a également une serre n°4, qui se trouve au premier pont intérieur (niveau de la sécurité). Celle-ci n’est pas accessible par ce pont. Il faut remonter au niveau des baraquements (ou descendre à l’Agora) et emprunter un ascenseur spécifique qui les amènera à cette serre. Il y trouveront un Ingénieur Ur Obun, Colsi Saavanak, c’est lui qui s’occupe des serres (et de la Machine Pensante des lieux). Malgré la superficie imposante de cette serre (un dixième du niveau), elle ne fournie que 15% de la production (optimalement 45 % à elle seule) car contrairement aux hémisphères disposant de leur propre alimentation énergétique, la n°4 dépend des quartiers qui sont situés au dessus d’elle. Ainsi les quartiers et le docks empêchent certaines parcelles de fonctionner. Dans cette serre, on pourra donc côtoyer des parcelles remplies de plantes et juxtaposé, un lopin vide de toute végétation…
Toutes les serres sont munies de “rideaux de fer”, comme l’appelle le capitaine Fargo. Il s’agit d’un épais blindage qui recouvre les sphères et la serre n°4 (celle-ci est pourvue d’un volet rétractable). Ces rideaux agissent comme des systèmes de sécurité en cas d’explosion ou de trou dans le verre. Ils peuvent également être activés par le centre de commande, en cas d’attaque, par exemple (les serres constituent l’un des endroits les plus sûr avec son épais blindage de 14D).
La serre n°2 est amputée de 5%, en effet, les Kitayama y ont mis leur jardin. Tout y est agencé afin que les kami s’y sentent le mieux possible, curieusement nombre de leur ancêtres y résident. Le prêtre Manja s’en occupant avec le plus grand soin.
Colsi Saavanak s’occupe désormais seul des serres, puisque son collaborateur est brutalement parti sans l’en avertir (Billy Appallyn, cf. Projet Attila). Il s’agissais d’un biologiste qui faisait des recherches afin de peupler d’animaux et d’insectes les serres pour établir un écosystème. On a assuré à Saavanak qu’il n’avait pas été enlevé et qu’il travaillait sur un autre projet.
￭ Ensuite vient l’intérieur, ponts d’accès ouvert : un niveau d’appartements bon marché (gamme de prix hebdomadaire de 10 pour un hamac dans un baraquement partagé avec 50 autres personnes à 50 pour une pièce à l’étroit mais privée), un niveau de contrôle douane/sécurité où tous les arrivants doivent se rendre en premier (les tubes ascenseurs du pont hangar d’amarrage mènent seulement ici, à moins d’un laissé passé). Finalement, on trouve le niveau de l’agora (attraction principale de la station, à côté du hangar de réparation pour les vaisseaux).
￭ Au-dessous du niveau de la sécurité se trouve la zone pour la cargaison, avec des plates-formes pour le chargement et le déchargement des navettes ou des petits vaisseaux. Il y a 30 baies potentielles, mais seulement 20 d’elles sont actuellement utilisées. La plupart des portions inutilisées sont fermées à cause d’un manque de main d’œuvre pour les entretenir, quelques unes comportent d’ailleurs des brèches dans la coque trop chères à la réparation. Il s'est ébruité que quelques-unes de ces baies inutilisées sont occupés par des espions, des aliens, ou même des Vau, et que certains membres de l'équipage (parmi les Ingénieurs) y installeront n’importe qui moyennant un fort pot-de-vin.
Les soutes portatives remorquées, populaire sur la plupart des transporteurs en vrac, peuvent être attachées aux baies, fournissant l'espace de la soute externe de la station spatiale. De telles baies peuvent être utilisée pour autre chose. Beaucoup de baies sont réservée pour entreposer des pièces de rechange pour la station (des morceaux de coque, des supports d’arme, etc…).
￭ Vient ensuite le niveau des quais d’amarrage, un grand niveau avec 12 baies d’amarrage qui peuvent chacune accueillir un vaisseau de 200 mètres de long (ou plus petit). Un emplacement coûte 200 phoenix la semaine (30 par jours), les coûts pour le plein et le ravitaillement sont normaux.
￭ Sous la baie d’amarrage, séparé par des cloisons d’acieramique et des systèmes de sécurité dernier cris, se trouve le centre de commande. Ici se trouve toutes les commandes et toute la logistique pour la station, y compris les permis d’amarrage des vaisseaux arrivants et la coordination de la défense en cas d’attaque. Les tubes ascenseurs mènent à toutes les régions du vaisseau, mais un laissez-passer spécial doit être utilisé.
￭ Le centre de commande en lui-même se trouve au milieu du pont du même nom, ceci pour des raisons de sécurité et de protection… bien évidemment. C’est l’enceinte la mieux protégée de la station. Il est isolé par une double épaisseur d’acieramique.
Autour, se trouve divers bureaux pour les Ingénieurs, chargés de la logistique, ou les Prévôts. On y trouve également, les quartiers des membres de la Ligue les plus importants (commandant, Ingénieur en chef…).
￭ Parcourant tout le cœur de la station, tout est en chantier y compris la centrale électrique et les systèmes vitaux. La plupart des opérations d’ingénierie centrale sont contrôlées depuis le centre de commandement, mais les contrôles secondaires peuvent être actionnées depuis le pont de la sécurité. Inévitablement, les clandestins ont des repaires un peu partout dans les voies d’accès de la station et les tubes de « jeffries ». Il est dit que quelques unes des voies d’accès de la station, tout comme quelques bâtiments de la ville spatiale, n’ont pas été exploré depuis la Chute.
￭ La station possède trois pylônes qui chacun supporte de puissants rayons tracteurs capables d’amarrer de grands vaisseaux (700 m maximum), en plus d’une baie pour navettes (munie d’Avortons) et d’une baie pour chasseurs (chaque pylône possède un chasseur Archange). Les couloirs centraux mènent au niveau de la sécurité.
De plus, quatre plates-formes de construction [MJ] gravitent autour du Cumulus (chacune à une distance d’environ un kilomètre). Ces plates-formes sont conçues pour la finalisation de la construction des vaisseaux de grande taille, habituellement commencés sur l’un des chantiers navals de Byzantium Secundus. Tout le travail est effectué en apesanteur par des Ingénieurs en combinaison spatiale. De multiples Avortons (navettes) restent en position à proximité pour ramener l’équipage au Cumulus lorsqu’ils ont terminé leur travail, pendant que de nouveaux Avortons arrivent avec à leur bord la prochaine équipe. Les plates-formes ont leur propre énergie à fusion pour les outils électriques, mais ils n’ont aucune arme ; la défense étant fournie par les armes de la station.